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1.
Revue de Médecine Interne ; 43:A127-A127, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1900154

ABSTRACT

La vascularite à IgA (VIgA) touche principalement les petits vaisseaux de la peau, du tube digestif, du rein et les articulations. Elle survient habituellement après une infection virale des muqueuses respiratoires ou digestives. La vaccination contre la COVID-19, à grande échelle, a parfois déclenché ou révélé certaines pathologies auto-immunes. Dans ce contexte, nous décrivons une série de patients adultes qui ont présenté une VIgA survenue dans les suites d'une infection au SARS-CoV-2 ou une VIgA dans les suites d'une vaccination contre la COVID-19. Cette étude rétrospective nationale multicentrique a inclus des observations de VIgA qui ont fait suite à une infection par le SARS-CoV-2 ou une vaccination contre la COVID-19 entre le 1er janvier 2020 et le 1er janvier 2022. Les patients éligibles avaient une vascularite prouvée histologiquement, et une infection à SARS-CoV-2 prouvée par un test RT-PCR. Le délai maximum entre l'infection ou la vaccination et le début des symptômes de vascularite était fixé à 4 semaines. Dix-neuf patients ont été inclus. Dix étaient des femmes (53 %) et l'âge médian était de 52 ans avec un écart interquartile de [16–82]. Treize VIgAs ont été diagnostiquées après une vaccination (68 %), pour 7 patients après la première dose (54 %), 4 après la 2e dose (31 %) et pour 2 patients après un schéma vaccinal complet. Six patients avaient été vaccinés par vaccin Bnt162b2 (46 %), avec un délai médian d'apparition de 16,5 jours [4–28], 5 par mRNA1273 (39 %) avec un délai de 3 jours [1–22] et 215 %) par ChAdOx1 après 4 et 5 jours. Deux patients (15 %) présentaient des signes généraux à type d'asthénie, 13 (100 %) avaient une atteinte cutanée, nécrotique chez 4 patients (31 %). Des arthralgies étaient présentes chez 7 patients (54 %), et 215 %) avaient respectivement une atteinte digestive et une atteinte rénale non graves. La C-reactive protein (CRP) médiane était de 25 mg/l [2,3–75], la créatininémie médiane était de 72 μmol/l [50–250], un patient avait un DFG < 60 ml/min en MDRD à la prise en charge. Dix patients (77 %) ont eu un traitement de première ligne, 8 (80 %) ont été traités par corticoides et 2 par colchicine. Deux patients15 %) ont eu une rechute après une nouvelle vaccination, cutanée, et une cutanéo-articulaire. Nous avons également inclus six VIgA post infection à SARS-CoV-232 %). Cinq patients avaient une infection pauci symptomatique (83 %) et un a nécessité 48 h d'oxygénothérapie à bas débit. Un patient avait une maladie de Crohn et un patient un antécédent ancien de vascularite indéterminée. Deux patients (33 %) présentaient des signes généraux à type d'asthénie, fièvre et amaigrissement, 6 (100 %) avaient une atteinte cutanée purpurique. Des arthrites étaient présentes chez 3 patients (50 %), 3 (50 %) avaient respectivement une atteinte digestive non compliquée et une atteinte rénale et 1 une atteinte ORL. Une biopsie rénale était réalisée chez 2 patients et montrait des dépôts mésangiaux d'IgA. La CRP médiane était de 180 mg/l [15,1–225], la créatininémie médiane était de 65 μmol/l [41–169], un patient avait un DFG < 60 ml/min en MDRD à la prise en charge. Cinq patients (83 %) ont eu un traitement de première ligne, tous avec des corticoïdes (100 %). Cette série décrit l'émergence de cas de VIgA post vaccinale et post infectieuse à la COVID-19 sans que nous ne puissions éliminer un lien fortuit. Leur évolution, au vu de cette série, semble cependant favorable et rassure sur la possibilité de complétion du schéma vaccinal recommandé. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

2.
Revue de Médecine Interne ; 42:A47-A48, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1265865

ABSTRACT

L'épidémie actuelle de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) peut toucher tous les patients atteints de maladies auto-immunes et systémiques. Les patients souffrant d'un lupus systémique (LS) ont des facteurs de risque de développer des formes sévères de COVID-19 en raison des comorbidités fréquemment associées au LS (insuffisance rénale chronique, syndrome métabolique notamment) et des traitements corticoïdes et immunosuppresseurs. Jusqu'à présent, l'analyse des facteurs de risque de développer une COVID-19 sévère au cours du LS a été biaisée par le mode de recrutement des patients, puisque seuls les malades les plus symptomatiques ont été inclus dans les études. Nous avons réalisé une étude observationnelle de la COVID-19 chez les patients suivis pour un LS en incluant les malades asymptomatiques ou paucisymptomatiques dans le but d'analyser les facteurs associés à une forme grave de cette maladie. Les cas étaient recrutés de 3 façons différentes : déclarations spontanées au niveau local et au niveau national par les malades ou les médecins concernés ;déclaration à la cohorte french RMD COVID-19 (étude ancillaire organisée sous l'égide de la filière FAI2R) et dépistage par sérologie SARS-CoV-2 des malades avec lupus vus en consultation. Pour être inclus, les patients devaient remplir les critères de classification de lupus systémique de 1997 de l'ACR et/ou les critères actualisés de 2019 de l'EULAR/ACR et devaient avoir une infection à SARS-CoV-2 prouvée biologiquement par RT-PCR naso-pharyngée ou par sérologie sanguine. Les malades asymptomatiques ou paucisymptomatiques étaient recrutés au cours des consultations de suivi habituelles du LS. 109 patients (dont 89 % de femmes) ont été inclus entre le 1er mars 2020 et le 31 décembre 2020. L'âge médian (Q1, Q3) des cas était de 40 ans (33-56). Le score médian de séquelle (SLICC damage index) était de 0 (0-2). Les principales comorbidités étaient le surpoids (22 %), l'obésité (25 %), l'hypertension artérielle (22 %) et une maladie rénale chronique (21 %). 7 % étaient fumeurs actifs. 42 % avaient un antécédent de néphropathie lupique. 87 % étaient traités par hydroxychloroquine (HCQ), 63 % par corticoïde à la posologie moyenne de 8 mg/j (IC 95 % [6 ;10]) et 34 % par immunosuppresseur. Au moment de l'infection, 26 % rapportaient des signes d'activité clinique du LS, 51 % avaient une élévation des anticorps anti ADN double brin et 19 % une baisse du C3. Lors de la survenue de la COVID-19, L'HCQ, le corticoïde et l'immunosuppresseur étaient maintenus respectivement dans 92 %, 93 % et 79 % des cas. 9 patients (8 %) ont eu une infection asymptomatique par le SARS-CoV-2. La COVID-19 s'est manifestée pour 40 patients (40 %) par une simple infection des voies aériennes supérieures, pour 31 (29 %) par une bronchite et pour 32 (30 %) par une pneumonie. 29 patients (26 %) ont été hospitalisés, 22 (21 %) ont nécessité une oxygénothérapie, 12 (12 %) ont été transférés en unité de soins intensifs (USI), 9 (8 %) ont développé un syndrome de détresse respiratoire aiguë et 4 (4 %) sont décédés. En analyses multivariées par régression logistique, les deux seuls facteurs associés au recours à une oxygénothérapie étaient l'âge (p = 0,047) et l'obésité (p = 0,02). Le seul facteur associé à une admission en USI était l'âge (p = 0,01). Les corticoïdes, les immunosuppresseurs et l'antécédent de néphropathie lupique n'étaient pas indépendamment associés au risque de développer une forme nécessitant le recours à l'oxygénothérapie ou une hospitalisation en USI. La consultation médicale de surveillance au cours du LS a permis d'inclure un grand nombre de malade paucisymptomatique ou asymptomatique habituellement non étudiés dans ce type de travail. Cette série fournit des éléments rassurants quant aux facteurs de risque propres au LS de développer une forme grave de COVID-19. Ces facteurs de risque ne semblent en effet pas différents de ceux de la populat on générale, à savoir l'âge et l'obésité. Une maladie rénale chronique, une néphropathie lupique, un traitement par corticoïde et immunosuppresseur ne sont pas, dans cette cohorte, des facteurs indépendamment associés à une forme sévère de la maladie. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

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